L’autoconsommation photovoltaïque : la consommation d’électricité responsable

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En 2015, l’autoconsommation photovoltaïque était peu répandue voire méconnue. En 2018, les choses ont évolué et cette façon de consommer de l’électricité devient de plus en plus adoptée et appréciée. Toutefois, il reste encore quelques ombres au tableau en ce qui concerne le financement de ce type de système à l’échelle nationale.

L’autoconsommation : c’est quoi ?

L’autoconsommation consiste à consommer l’énergie qu’on produit soi-même et à l’endroit où elle est produite. L’intérêt ? Ne pas dépendre d’un fournisseur d’électricité et faire en sorte de produire assez de courant pour ses besoins en énergie, notamment pour un logement.

On obtient cette énergie par différents moyens comme le soleil, le vent ou la chaleur, par exemple. Toutefois, c’est surtout l’énergie solaire qui se développe. En effet, les particuliers équipent de plus en plus leurs logements avec des panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont utilisés pour produire de l’énergie solaire. Voilà une manière plus verte d’alimenter son logement en électricité.

Il est quand même intéressant de noter que pour un domicile privé, les moments de production d’électricité ne s’accordent pas forcément avec les moments de consommation de celle-ci. Du coup, on estime une part d’autoconsommation à 40% pour un domicile qui ne dispose pas d’un système de stockage. De ce fait, l’apport en énergie manquante se fait grâce à un fournisseur d’électricité.

Aujourd’hui, on remarque de plus en plus de panneaux solaires sur les toitures de France. Il faut dire que ce système d’autoconsommation permet de réduire sa facture énergétique et de prendre soin de la planète. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place une prime pour encourager cette tendance.

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L’autoconsommation photovoltaïque suscite de plus en plus d’intérêt

Grâce aux nouvelles technologies, les consommateurs, les gestionnaires de réseaux et les fournisseurs ont de plus en plus de choix. Par ailleurs, l’autoconsommation se développe à grands pas et bouscule le paysage énergétique au fil des années. Aujourd’hui, l’intérêt qui met tout le monde d’accord est d’alléger la facture d’électricité.

On parle souvent d’autoconsommation et d’autoproduction. L’autoconsommation concerne la production d’électricité que l’on consomme à l’instant T. Quand on parle d’autoproduction, il est question de la consommation d’électricité que l’on produit à l’instant T grâce à des systèmes d’énergies renouvelables.

En bref, l’autoconsommation photovoltaïque suscite de plus en plus d’intérêt notamment auprès des particuliers. Les raisons ? Contrôler les dépenses énergétiques, tenir compte du réchauffement climatique, faire des économies et bénéficier d’une plus-value pour le logement.

À l’origine, ce sont les régions et les collectivités qui faisaient partie des premiers acteurs à mettre ce système en place. L’Aquitaine s’est démarquée (en 2015) grâce à environ 80% d’autoconsommation annuelle parmi quelques unes de ses installations. Toujours en 2015, le Languedoc-Roussillon s’y est mis aussi avec, en vue, 75% d’autoconsommation et minimum 20% d’autoproduction. Petit à petit, ces changements sont intervenus à l’échelle nationale.

L’autoconsommation peut aussi fonctionner grâce à des modèles collectifs

Et oui, on peut aussi parler d’autoconsommation collective. En fait, il s’agit de fournir de l’électricité à un/des producteurs et à un/des consommateurs qui sont liés entre eux via une personne morale. De plus, les postes de soutirage et d’injection se trouvent en aval d’un même emplacement public de transformation d’électricité allant de moyenne à basse tension. Cela implique la création d’une structure juridique qui regroupe les consommateurs et les fournisseurs avec un objectif commun de gestion des autres parties prenantes. Il est possible d’opter pour n’importe quel type de structure telle qu’une association, une société ou une coopérative, par exemple.

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Ce modèle d’autoconsommation collective permet d’ouvrir plusieurs portes. D’abord, elle permet d’accéder à une électricité renouvelable qui est autoconsommée par ses locataires. Ensuite, ce schéma collectif permet de relier des particuliers et des professionnels qui occupent un même bâtiment. Ce modèle d’autoconsommation collective reste encore nouveau et il n’existe pas encore suffisamment de projets qui ont été créés sur ce schéma.

L’autoconsommation : meilleure amie du numérique, du réseau et du stockage

L’autoconsommation se développe à grande échelle et cela s’accorde très bien avec les progrès en termes de numérique et de digital. Pourquoi ? Et bien parce que les moyens de gestion de réseaux et les modèles d’affaires envisageables sont plus larges.

De manière générale, les propositions en matière d’autoconsommation sont associées à des outils numériques qui rendent plus simple le contrôle et le suivi de la production d’électricité renouvelable. On peut également mentionner le contrôle à distance de la consommation d’un établissement en ayant la possibilité de modifier la température des locaux, par exemple. De plus, il est possible de suivre la production et les capacités de stockage pour améliorer l’autonomie électrique. Par exemple, Enedis a mis en place des compteurs intelligents Linky dans cette optique.

En plus de ça, en couplant l’autoconsommation avec le numérique, il est possible d’en tirer des offres intéressantes pour les producteurs et les consommateurs. À ce propos, ce genre de technique rend possible le suivi à distance de la production électrique d’un site renouvelable.