Selon l’IRENA, le nombre d’emploi dans les énergies renouvelables dans le monde aurait doublé entre 2012 et 2016. Un secteur en développement exponentiel dans les régions du tiers-monde, surtout en Afrique, facilité par des fournisseurs spécialisés pour ce marché et qui favorise grandement le développement économique de ces parties défavorisées du monde.
Un bilan global très positif
Mercredi dernier, l’agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) a publié, à l’occasion de la 13e réunion de son conseil à Abu Dhabi, un rapport annuel très positif quant au développement des énergies renouvelables dans le monde. Selon eux, le nombre d’emploi dans ce secteur aurait presque doublé entre 2012 et 2016, soit de 5 millions à 9,8 millions d’emplois, dont 8,3 millions dans le domaine des énergies hydrauliques.
Cette évolution constante se traduit principalement dans le domaine du photovoltaïque, qui couvrent plus de 3 millions d’emplois, et de l’éolien – 1,2 million d’emplois -, deux domaines où les effectifs ont doublé en cinq ans. L’agence internationale estime même que le secteur des énergies renouvelables pourrait atteindre 24 millions d’emplois supplémentaires d’ici 2030, un chiffre impressionnant mais pourtant cohérent avec ces dernières années.
Des disparités géographiques subsistent
Malgré un bilan global très positif, d’importantes disparités subsistent. Bien que les pays développés paraissent plus en avance dans le domaine des énergies renouvelables que les pays en voie de développement, ce sont pourtant bien souvent ces derniers qui fournissent les matières premières nécessaires à la fabrications des matériaux utilisés. Ainsi, selon l’IRENA, plus de 60% des emplois créés par le secteur se situeraient en Asie, notamment en Chine, en Malaisie et en Thaïlande.
Quant au continent africain, il apparaît très clairement que les pays d’Afrique du Nord ainsi que l’Afrique du Sud regroupe la majeure partie de l’activité industrielle liée aux énergies renouvelables, avec les trois-quarts des 62 000 emplois du secteur réunis dans ces régions.
Une évolution au cœur du développement économique
Pour Rabia Ferroukhi, directeur adjoint de l’Irena, cette évolution se place au cœur de la transition énergétique mondiale, mais soutiennent aussi des objectifs socio-économiques plus vastes, avec une création d’emploi importante qui devrait largement compenser les pertes d’emplois dans les combustions fossiles.
En Afrique par exemple, une large partie du continent tire un bénéfice notable des énergies renouvelables, qui apportent un accès à l’énergie et donc au développement économique. Un développement largement facilité par des fournisseurs comme Solar Africa Shop, un grossiste en solutions photovoltaïques dédié exclusivement au marché africain.
Adnan Z.Amin, directeur général de l’Irena, explique en effet que “la baisse des coûts et les politiques favorables ont entraîné une hausse constante des investissements et de l’emploi dans les énergies renouvelables dans le monde entier”.