L’environnement se dégradant de jour en jour, les mesures écologiques dans tous les secteurs deviennent plus que jamais importantes. Le secteur de l’habitat fait partie des plus concernés. Les surconsommations énergétiques des ménages en France atteignent des records, et il est temps que les choses changent. De plus en plus de personnes semblent enclines à améliorer la consommation de leur foyer. Cela passe entre autres par la mise en place de maisons bioclimatiques. Il s’agit de systèmes de ventilations qui consistent à tirer parti des conditions d’une zone et de son environnement.
Mais il existe plusieurs systèmes de ventilation possible, et l’on ne sait pas toujours lequel privilégier en fonction des situations.
La ventilation passive ou naturelle
Une maison passive est un habitat écologique qui fonctionne principalement avec une ventilation naturelle. Les solutions de chauffage non solaire sont donc marginales. Attention, une maison passive ne s’affranchit pas totalement des systèmes de chauffage non solaires. Cela dit, il sont minimes, et utilisés comme compléments. Il existe trois moyens de mettre en place un système de ventilation passive intelligemment.
La disposition des fenêtres
Il s’agit de la solution la plus simple. Le tout est, lors de la construction de la maison, de faire en sorte que l’architecture des fenêtres favorise au mieux la circulation de l’air à l’intérieur de la maison. Il est donc question de disposer les fenêtres de sorte à ce qu’il y ait des courants d’air. Cette méthode peut être considérée par certains comme étant négligeable et peu efficace. Pourtant, une bonne circulation de l’air peut, à bien des titres, suffire pour rafraîchir les habitants d’une maison.
Les masses thermiques
Les masses thermiques désignent simplement des matériaux dont les propriétés sont favorables à l’absorption de la chaleur. Ce sont des matériaux lourds et denses, réputés pour se chauffer très difficilement. Ces masses thermiques ont la particularité d’emmagasiner l’air frais de la nuit. Le lendemain matin, il vous suffit de fermer les fenêtres si la journée qui s’annonce est torride. Les masses thermiques diffuseront alors peu à peu la fraîcheur emmagasinée, histoire de faire baisser un peu la température ambiante de l’habitat.
Les cheminées solaires
La troisième et dernière solution de mise en place d’une maison passive est celle des cheminées solaires. Il s’agit de dispositifs de ventilation entièrement naturels. L’air en bas de la cheminée est chauffé par les rayons du soleil, et cela engendre un phénomène de convection, faisant circuler l’air à travers le conduit. Cette circulation peut aussi bien être utilisée pour la ventilation directe du bâtiment, ou bien pour faire tourner des turbines pour produire de l’électricité.
La ventilation mécanique
Les constructions les plus récentes disposent de caractéristiques problématiques à l’égard de la ventilation naturelle. En effet, ces dernières bénéficient d’une forte étanchéité à l’air. Il en est généralement de même pour les habitations rénovées. A partir de là, la ventilation mécanique est une solution à proposer pour mettre en place une maison bioclimatique.
Une maison à ventilation mécanique est une maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
Le ventilateur récupérateur de chaleur
Cet appareil de ventilation vous permet de bénéficier d’un confort thermique en utilisant une technique de substitution de l’air vicié ambiant par l’air se trouvant à l’extérieur de l’habitation pour vous rafraîchir. Pendant les périodes de chaleur, le ventilateur récupérateur de chaleur ou VRC utilise l’air ambiant pour chauffer la maison. Il absorbe ce dernier afin de préchauffer l’air extérieur qu’il finit par injecter à l’intérieur de la maison.
Outre la capacité de rafraîchir et de réchauffer une maison, le VRC possède également l’avantage de purifier l’air de l’habitat. En effet, il est équipé de mécanismes permettant. Ainsi, les excès d’humidité, les moisissures, les particules des produits chimiques et autres polluants atmosphériques peuvent être évités par l’utilisation du VRC.
Il faut toutefois noter l’importance d’installer correctement son VRC. S’il ne l’est pas, il participe à polluer davantage la maison, sans parler du dysfonctionnement thermique en rafraîchissant ou chauffant mal l’intérieur. Jusqu’à il y a encore peu, on estimait que près de la moitié des VRC dans les habitats n’étaient pas correctement installés. Il faut donc se montrer vigilant de ce point de vue.
L’échangeur d’air Lunos
Cet échangeur d’air résulte d’une technologie relativement récente, ayant vu le jour en Europe, et à laquelle il a été attribué le nom de Lunos. Jusqu’à présent, cette technologie est encore à l’épreuve d’essai, et n’est donc pas encore disponible pour une installation. Elle semble toutefois prometteuse, et sa commercialisation et mise en place sur le marché ne saurait tarder.
Un des principaux avantages de l’échangeur d’air Lunos est qu’il est directement inséré dans le mur. Ceci évite la mise en place d’un système de tuyauterie, simplifiant le fonctionnement du mécanisme, mais facilitant aussi l’entretien de ce dernier. Le fonctionnement de la technologie Lunos réside sur le principe de la masse thermique.