Le constat est saisissant : les plus grosses banques françaises émettent à elles seules 4,5 fois la totalité des émissions de gaz à effet de serre de la France entière. Placer son argent dans ces banques revient donc à s’impliquer directement dans le développement des énergies fossiles. Un non-sens écologique que nous allons décortiquer ici.
Qu’est-ce qu’une banque éco-responsable ?
Une banque éco-responsable (aussi appelée “banque verte”) est un établissement bancaire qui se charge d’une mission visant à lutter contre le changement climatique et à protéger l’environnement. Concrètement, une banque éco-responsable utilise l’épargne de ses clients créditeurs pour financer des projets innovants afin d’accélérer la transition vers les énergies propres.
Cela signifie que les banques vertes ont le souci de déployer des énergies propres plutôt que de maximiser les profits. Elles développent activement un portefeuille de projets propres et recherchent des opportunités sur le marché. Toutes les banques vertes ont pour mission de lutter contre le changement climatique, bien que nombre d’entre elles aient également des objectifs supplémentaires tels que l’amélioration de la résilience ou le service aux communautés à faibles revenus.
Entreprises à mission
Les banques vertes s’inscrivent elles-mêmes dans une démarche de développement durable et peuvent développer une culture organisationnelle ainsi qu’une expertise. Elles disposent de l’autonomie nécessaire pour être flexibles et réactives au monde réel. Contrairement aux programmes verts, les institutions peuvent essayer quelque chose, échouer, puis essayer quelque chose de différent.
Toutes les banques vertes ont pour mission de lutter contre le changement climatique, bien que nombre d’entre elles aient également des objectifs supplémentaires, tels que l’amélioration de la résilience ou le service aux communautés à faibles revenus.
La plupart des banques vertes se dotent du statut d’entreprise à mission pour encadrer leur développement. Certaines d’entre elles vont encore plus loin en choisissant la forme juridique de coopérative. La coopérative est la forme la plus engagée dans la démarche éthique.
Financement des projets à impact
Les banques vertes ont recours au financement, et non aux subventions. Le financement signifie que l’on s’attend à ce que le capital soit finalement retourné ou remboursé, ce qui permet de maximiser l’impact de chaque euro investi par une banque verte. En raison de cette approche, les banques vertes se concentrent sur les marchés où il existe un potentiel de retour sur investissement. Cela signifie généralement des projets éprouvés, techniquement viables, qui ont largement dépassé le stade de la recherche et du développement. Le financement peut se faire en tandem avec d’autres activités de développement du marché.
En se concentrant sur l’accélération de la transition vers une énergie propre, les banques vertes ont le sens du timing. Elles visent à maximiser la pénétration du marché aussi rapidement que possible afin de remplacer les énergies sales. Cela s’oppose à la mise à disposition passive de capitaux, comme le font certains programmes existants.
Placer son épargne dans une banque verte : une démarche efficace
Les banques vertes ont le sens du timing et de la rentabilité financière. Elles visent à maximiser la pénétration du marché aussi rapidement que possible afin de remplacer les énergies fossiles.
Elles proposent également des produits bancaires intéressants pour leurs clients. Qu’ils soient ou non engagés dans une démarche écologique, ils retrouveront les services auxquels ils sont habitués. En complément, ils seront ravis de savoir que leur argent est employé d’une manière éthique et écologique.
Conclusion
En définitive, les banques vertes visent à lutter contre le changement climatique. Nous disposons de peu de temps pour accomplir la transition vers l’énergie propre si nous voulons éviter les pires impacts. L’adoption accélérée de l’énergie propre facilitée par une banque verte est un élément puissant et rentable d’une plateforme complète de politique climatique.